
Le décret n°2024-821 du 15 juillet 2024 apporte des modifications substantielles à la procédure de conciliation devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Cette procédure (décrite dans cet article) constitue un préalable obligatoire avant tout recours contentieux pour la plupart des litiges sportifs. Les innovations du décret portent à la fois sur la composition de la Conférence des conciliateurs, sur certaines règles procédurales et sur la transparence de l'activité de la Conférence. Elles visent à renforcer l'efficacité, la souplesse et la lisibilité de ce mode de règlement des différends.
I. Évolution de la composition de la Conférence des conciliateurs
Par ailleurs, une limite d'âge est instaurée, les conciliateurs devant être "âgés de soixante-quinze ans au plus à la date de leur nomination ou de leur renouvellement". Leur mandat, d'une durée de quatre ans, peut être prolongé "jusqu'au renouvellement des membres de la conférence, sans que cette prolongation ne puisse excéder six mois".
Le texte précise les modalités de remplacement d'un conciliateur en cours de mandat : "En cas de décès, de démission en cours de mandat, ou d'empêchement, le mandat du conciliateur désigné en remplacement expirera au terme du mandat du conciliateur remplacé."
Modifications apportées par le décret 2024-821 du 15 juillet 2024

II. Assouplissement des règles procédurales
III. Renforcement de la transparence de l'activité de la Conférence
Ces différentes mesures entreront en vigueur le lendemain de la publication du décret, sous réserve de dispositions transitoires pour les nominations de conciliateurs en cours. Elles sont de nature à renforcer l'efficacité, la souplesse et la transparence de la procédure de conciliation devant le CNOSF, qui joue un rôle essentiel de régulation des litiges sportifs.

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[16.11.2016]