
Le Club du Miami FC a indiqué avoir saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) afin de contraindre la Fédération Américaine de Football (US Soccer Federation, USSF) d'introduire le système de promotion / relégation dans ses championnats.
Quid d'un système de montée/descente entre la NASL et la MLS ?
Le Club du Miami FC a remporté cette saison le titre de champion de la NASL, considérée par l'USSF comme un championnat de second rang.
Malgré ce titre, le Club n'est bien sur pas promu en Major League Soccer (MLS), ce championnat ne reconnaissant pas le système de promotion et de relégation commun à la plupart des ligues mondiales de football.
Cette procédure devant le TAS a été introduite conjointement avec le Club de Kingston Stockade (club de "4ème division", National Premier Soccer League (NPSL)), afin de demander à la Fifa, la Concafaf et l'USSF leur promotion dans le championnat considéré comme supérieur.

La position du Club du Miami FC
Le Règlement d'application des Statuts de la FIFA
Les deux Clubs requérants ont fondés leur requête, notamment, sur l'article 9 du Règlement d’application des Statuts de la FIFA qui dispose :
"9 Principe de promotion et relégation
1. L’autorisation accordée à un club de participer à u championnat national est en premier lieu fonction de résultats strictement sportifs. Un club peut se qualifier pour un championnat national en se maintenant dans une même division, en étant promu ou rétrogradé à la fin d’une saison.L’autorisation accordée à un club de participer à un championnat national est en premier lieu fonction de résultats strictement sportifs. Un club peut se qualifier pour un championnat national en se maintenant dans une même division, en étant promu ou rétrogradé à la fin d’une saison.
2. Outre la qualification sportive, la participation d’un club à un championnat national pourra être aussi fonction du respect d’autres critères entrant dans le cadre d’une procédure de licence. Dans ce contexte, les critères sportifs, infrastructurels, administratifs, juridiques et financiers doivent être prééminents. Les décisions prises quant à l’octroi de licences doivent pouvoir être examinées par une instance de recours au sein de l’association membre. (…)".