
Interviewé par ParisTurf quelques jours après l’entrée en vigueur du nouveau règlement sur l’usage de la cravache au trot, Maître Jean-Jacques BERTRAND a eu l'occasion de revenir sur les enjeux juridiques liés à cette réforme dans les courses hippiques.
Interviewé par ParisTurf quelques jours après l’entrée en vigueur du nouveau règlement sur l’usage de la cravache au trot, Maître Jean-Jacques BERTRAND a eu l'occasion de revenir sur les enjeux juridiques liés à cette réforme dans les courses hippiques.

Le Cabinet BERTRAND et Maître Jean-Jacques BERTRAND remercient la rédaction de ParisTurf et Sylvain Copier pour leur sollicitation
Au trot, la nouvelle réglementation sur la cravache fait parler d'elle, nombre de jockeys-drivers craignant d'être confrontés à une pluie de sanctions. Quel message souhaitez-vous leur délivrer ?
Au galop, chaque pays décide du nombre de sollicitations et au trot, ces nouvelles pratiques nécessitent des adaptations comportementales, étant vrai que les jockeys et drivers s'inquiètent d’être exposés à des pluies de sanctions. Tout le monde est d'accord, le bien-être animal est important, il faut le préserver, même si c'est un peu contradictoire avec ce que peuvent attendre les parieurs au niveau de la défense de leurs mises. Le nœud du problème, c'est le barème des sanctions. On peut déjà regretter la moindre concertation avec les intéressés, car les sanctions prévues sont très lourdes, susceptibles de se répéter à chaque course avec des appréciations qui peuvent diverger d'un hippodrome à l'autre selon la qualité des moyens techniques mis en place. Il semble indispensable de se concerter afin d'élaborer des règles tenant compte de tout cela.
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